Le SUP est un sport qui a le vent en poupe on le sait. Pourtant longtemps délaissé pour son cousin le surf, le SUP existe depuis très longtemps. Le stand up paddle est en effet l’ancêtre du surf moderne, anciennement pratiqué par les polynésiens sur d’immenses planches taillées dans des troncs d’arbre. Il a ensuite été repris dans les années 1940-50. Aujourd’hui les disciplines de SUP se multiplient.
Nous avons donc questionné un champion en la matière sur sa discipline favorite et sur ses conditions idéales pour surfer la vague en SUP.
Pour ceux qui ne connaissent pas Martin Vitry, il est double Champion d’Europe, Technical race et Longue Distance. Pour en découvrir davantage sur lui, découvrez sa fiche technique ICI. Son plaisir en SUP est de glisser le plus possible. Son must ? Partir d’un endroit pour arriver en face de chez lui sur sa planche. Pour arriver à ce but voici ses conditions optimales.
Le DownWind, la condition idéale pour glisser le plus possible
Pour Martin, la pratique « DownWind est vraiment top car tu peux partir d’un spot au vent et revenir juste devant chez toi. En plus de ça tu peux vraiment choisir la longueur du parcours qui peut aller de 8 à 25 km si tu le souhaites et en fonction de la force du vent. »
Mais le DownWind c’est quoi au juste ? Pour pratiquer le DownWind, les riders doivent naviguer en Stand-Up Paddle avec le vent dans le dos en pleine mer, et jouer avec le clapot pour augmenter leur vitesse de glisse. Ce sport se pratique en général avec des planches dites de Race. Cela te permet d’avoir les mêmes conditions qu’en surf : de la glisse et des bonnes sensations de vitesse.
La bonne planche pour réussir son DownWind
Pour réussir un bon DownWind il faut une bonne planche adaptée aux conditions et selon ses préférences. Celle de Martin vient de marque SIC Maui a un deck plat et est assez étroite. Le top pour se déplacer facilement sur la board et avoir les mêmes sensations qu’en surf !
L’entraînement, LA condition qui fait la dif’!
Le SUP en compétition est un sport d’endurance avec des épreuves qui durent parfois plus de 1h30, il faut donc s’entraîner pour le cardio mais aussi faire de la muscu pour tenir sur les longues distances.
En musculation Martin privilégie la salle de sport, ce qui peut être un peu la corvée pour lui. Notamment car c’est beaucoup de squats, de développés couchés, de travail avec des haltères etc. « Bien loin du fun que l’on a sur l’eau mais quand on voit les progrès ressentis sur l’eau grâce à ça on se dit que c’est un mal pour un bien. »
Le fun, car sans s’amuser, difficile de progresser
Martin est champion, il s’entraîne beaucoup sur l’eau et en salle de sport. mais pour lui sans s’amuser, ses efforts ne valent pas le coup. Ainsi pour lui « Pour qu’une session soit bonne dans n’importe quel sport il faut s’amuser et qu’il fasse chaud ! »
Et oui car comme pourrez le lire dans notre interview sur Martin, le champion de SUP est Normand et vient tout droit du windsurf. La température de l’eau n’étant pas vraiment des plus favorables dans cette région, il a testé le SUP (le corps étant sur la planche et non dans l’eau). Et il a tout de suite adopté ce sport.
Kiffer là où tu rides, la condition idéale
Loin de la vision du SUP dans des criques aux eaux tranquilles, Martin fait beaucoup de compétitions dans les eaux tumultueuses des villes. Notamment à NYC, où s’est déroulée une épreuve internationale de SUP. Mais pour lui, son meilleur spot pour surfer la vague ce n’est pas à l’autre bout du monde, mais en Corse sur la plage de Santa Manza. Un espace naturel au vent parfait qui font de cet endroit un spot incroyable.
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On retrouvera Martin prochainement au Salvador pour le championnat du monde de SUP !
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