AccueilDécouverteCommunautéAlicia Ennesser, interview exclusive de la cavalière pro CSO et CCE

Alicia Ennesser, interview exclusive de la cavalière pro CSO et CCE

Fiche technique – Alicia Ennesser (son site web)

Date de l’interview : Le 2 mars 2017
Débarquement sur terre : le 30 octobre 1990, j’ai 26 ans.
Année de pratique : j’ai commencé à 10 ans et plus sérieusement en compétition à 15 ans.
Discipline favorite : le concours complet, principalement la partie cross qui est un parcours dans la nature avec des obstacles naturels fixes à sauter. C’est un sport plutôt à risque, il y a une bonne poussée d’adrénaline qui demande une vraie complicité avec le cheval.
Première compétition : à 15 ans, c’était un concours de saut d’obstacle, j’ai été très mauvaise, c’était laborieux 🙂
Ton prochain objectif de compétition : à court terme, c’est de participer à mon premier CCI 3étoiles. C’est un format long où l’on court plus de 10 min sur le cross, c’est très physique pour le cheval. Si j’ai mes qualifications, j’aimerais participer en mai 2017 à mon premier CCI 3 à Saumur. A beaucoup plus long terme, bien sûr, j’aimerais courir sur un 4 étoiles! Le mythique 4 étoiles de Pau me fait bien envie!
Un/une cavalier(e) qui t’inspire : il y en a beaucoup; les cavaliers de l’équipe de France des JO de cette année m’inspirent beaucoup, l’équipe allie jeunesse et métier. Ils font rêver! Ils sont jeunes et doués, on a envie de faire comme eux!
Meilleur voyage : pour l’instant, mes voyages restent en France. Ceux que j’ai le plus aimé, sont les complets du Haras du Pin et celui de Pau.
Meilleur souvenir de compétition : c’est à Pau en fin 2015, j’ai fini dans le top 10 du 2 étoiles, ça a été un très bon moment.
Voyage de tes rêves : dans un esprit de compétition c’est en Angleterre que j’aimerais aller, crapahuter par là-bas serait super, c’est le pays du cheval. Sinon, pour la détente j’aimerai crapahuter sur une grande plage avec du sable blanc, des cocotiers et de l’eau turquoise.
Sponsors : Forestier sellier, TW équitation, Cheval AssurNicolas Hodys (photographe)

Interview

Sportihome Mag: « Salut Alicia ! Que fais-tu en ce moment et sur quel spot de la planète bleue es-tu en train de profiter de la vie ? »
Alors en ce moment je loue une écurie de propriétaire, elle appartient à la commune, c’est assez pratique. Je suis dans un trou un peu perdu en Lozère, à Nasbinal exactement, c’est ma montagne. C’est un très joli coin, c’est top pour faire de la valorisation et du commerce de chevaux, c’est d’ailleurs mon activité. Cela consiste à faire prendre de l’expérience et de la valeur au cheval pour le vendre ensuite. Je travaille non stop: pas de jour férié, pas de week-end, ça demande une présence tous les jours.

Sportihome Mag: « Depuis quand pratiques tu l’équitation ? Quels souvenirs gardes-tu de la première fois que tu es montée à cheval ? »
Je sais que ma mère avait essayé de me mettre à l’équitation quand j’avais 4/ 5 ans, je faisais du poney mais je n’accrochais pas du tout. J’ai même arrêté pour la danse. Puis quelques années plus tard, c’est chez ma grand mère qui habite dans les Vosges, à côté d’un centre équestre fabuleux avec de grandes pâtures vertes, que j’ai vraiment accroché au cheval. C’est mon plus beau souvenir de mes débuts en équitation.

Sportihome Mag: « Racontes-nous comment tu es devenues cavalière professionnelle ? »
Je suis professionnelle ciblée dans le jeune cheval, ce qui m’a orienté dans le travail du jeune cheval c’est quand j’étais encore au lycée. Un jour, ma jument s’est blessée, je ne pouvais plus la monter donc la personne du centre équestre a commencé à me faire travailler de jeunes chevaux. J’ai tout de suite aimé voir la progression du jeune cheval. J’ai décidé d’en faire mon métier ….

Sportihome Mag: « Quel a été ton voyage le plus loin pour l’équitation ? »
Un de mes voyages le plus loin, c’était pour aller au Haras du Pin, on est parti à plusieurs et ça a mis plus de 10 h avec les escales pendant lesquelles il faut faire marcher les chevaux.

Sportihome Mag: « Comment organises-tu tes déplacements, seule ou en groupe et comment gères-tu le logement ? »
Quand c’est loin j’essaye le plus possible de trouver un covoiturage, pour partager les frais d’essence, de péage et aussi la fatigue. Je me sers en général de Facebook pour trouver quelqu’un qui fait le trajet pour aller à la même compétition. Dans mon camion je peux mettre 4 chevaux au maximum.
Pour l’hébergement je me débrouille pas trop mal, mi mars lors du concours à Saumur j’ai trouvé quelqu’un qui avait un camping car qui venait aussi au concours. Parfois on campe aussi sur place. Lors du complet de Pau en 2015, j’avais réservé un hôtel mais ce n’est pas le moins cher et à Saumur en janvier j’ai dormi chez des gens qui louaient leur studio sur internet. En général on cherche le moins cher.

Sportihome Mag: « Sportihome.com propose aux sportifs de toute la planète de partager leur passion et leurs logements à proximité des sites de pratiques, penses-tu que cela puisse agrandir notre communauté et susciter le gout du voyage ? »
Dans les cavaliers à mon avis il y a vraiment des choses à faire, car il y en a partout en France. Souvent lors des concours les logements sont complets. Un site comme Sportihome permettrait de remplir notre carnet d’adresses et de trouver des logements au moins cher.
Dans le milieu de l’équitation ce qui est intéressant c’est que l’on peut autant avoir des gens qui nous contactent comme ça, qui veulent venir en vacances et faire de la balade, ou d’autres qui contactent car ils ont une compétition pas loin. Et qui cherchent un logement pour leur cheval et pour eux. C’est une bonne idée ça peut vraiment fonctionner.

Sportihome Mag: « selon toi quels sont les avantages de ce type de plateforme ? »
Agrandir son carnet d’adresses pour trouver facilement un logement. Cela permet aussi de rencontrer des gens qui partagent la même passion que nous, c’est sacrément chouette. On a toujours des découvertes à faire et des gens à rencontrer. Et ça permet aussi de faire des économies.

Sportihome Mag: « tu serais prête à héberger des cavaliers / cavalières chez toi et leur faire découvrir ton site de pratique favori ? »
Bien sur, ça ne me dérangerait pas du tout, j’ai déjà des gens qui hébergent leurs chevaux chez moi, si via ce site quelqu’un me demande de venir chez moi ça ne me dérangerai pas du tout, j’ai de la place.
Dans le milieu de l’équitation ça pourrait vraiment plaire, afin de ne pas avoir à payer une chambre d’hôtel et avoir une chambre à prix réduit. Et en plus, dormir chez un autre cavalier ça ne pourrait que plaire.
« Cela permet de rencontrer des gens qui partagent la même passion que nous, c’est sacrément chouette. On a toujours des découvertes à faire et des gens à rencontrer. Et en plus d’agrandir son carnet d’adresses pour trouver facilement un logement, ça permet aussi de faire des économies. »

Venez découvrir nos meilleurs spots d’équitation à travers la France avec par exemple : 

On a interviewé une hôte fans d’équitation, retrouvez son interview par ici !! 

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