Après avoir eu la chance de croiser la grande gagnante de VTT descente 2017 : Myriam Nicole, il y a 10 jours au Roc d’Azur (dédicace, preuve à l’appui)… Elle a accepté de nous accorder quelques minutes pour cette interview sur le Magazine Sportihome !
FICHE TECHNIQUE – MYRIAM NICOLE, GAGNANTE DE LA COUPE DU MONDE DE VTT DESCENTE 2017
Date de l’interview : le 19 octobre 2017
Débarquement sur terre : le 8 février 1990 (j’ai 27 ans)
Début de pratique : J’ai commencé les courses de VTT dès mes 5 ans, je faisais chaque année des TRJV (Trophée Régional des Jeunes Vététistes). Où il y avait plusieurs disciplines concourues avec le même vélo (VTT descente, trial, cross-country).
Mais c’est vraiment à mes 14 ans que je me suis lancée dans les compétitions spécialisées descente.
Ton palmarès : 4x Championne de France de descente (2011, 2014, 2016 et 2017), Championne d’Europe en 2011, 2x Vice-championne en 2016 et 2017 et Gagnante de la Coupe du Monde 2017 (8 manches, le gagnant est désigné suivant le classement général)
Meilleur souvenir de compétition : C’était lorsque j’ai gagné ma 1ere Coupe du Monde en 2011 en Italie
Une montagne que tu n’as pas encore descendu et qui te tente : Vinicunca au Pérou !
Un(e) rideur (euse) qui t’inspire : Anne-Caroline Chausson. Elle a gagné 10x les Championnats du Monde et est maintenant une Championne olympique de BMX. Elle habitait à coté du Salagou, près de chez mes parents donc je la voyais s’entrainer quand j’étais toute jeune.
Plus beau voyage : Hawai (j’en reviens !)
Trip de tes rêves : Peut-être la Patagonie
Sponsors : Red Bull, ride100%, Oakley
INTERVIEW DE MYRIAM NICOLE
Sportihome Mag: « Salut Myriam ! Qu’as-tu fais ces derniers mois ? Et sur quel spot de la planète bleue es-tu en train de profiter de la vie ? »
Ces derniers mois ont été assez intenses, j’ai fini la saison le 10 septembre dernier.
Après ma dernière course en Australie, je suis partie directement en vacances à Hawai.
Je suis ensuite allée au dessus de Vancouver à Whistler faire du vélo pour le fun et je suis rentrée le week-end dernier pour le Roc d’Azur.
Depuis, je suis allée rouler avec des copains aux Sept-Laux au dessus Grenoble !
En ce moment, j’essaie de me concentrer sur l’écriture de mon mémoire pour mon diplôme de kiné.
Sportihome Mag: « Qu’est-ce qui te plait dans le DH et quel a été le déclic qui t’a poussé à choisir cette discipline? »
Le déclic, c’est vraiment mes 3 grands frères. Depuis toujours, j’allais les voir s’entrainer.
Un jour, du haut de mes 5 ans, j’ai été spectatrice d’une de leur compet dans la région. J’ai regardé le 1er jour et dès le 2nd, je suis montée sur un vélo et ne l’a plus jamais lâché ! 🙂
Ce qui me plait, c’est vraiment les sensations fortes que ça procure : la vitesse, le fait d’être dans les airs, les passages techniques à toute allure, …
Sportihome Mag: « Parlons un peu voyage, quel a été ton 1er trip loin de chez toi pour cette discipline ? »
La 1ère fois où j’ai voyagé à l’international pour le VTT descente, c’était en 2007 pour mon 1er Championnat du monde Junior.
Sportihome Mag: « Comment organises-tu tes déplacements, seule ou en groupe et comment gères-tu le logement ? »
On part le plus souvent en groupe, chaque marque créée son équipe et on voyage ensemble tout au long de l’année. Avant mes études de kiné, j’organisais tous mes voyages moi-même, mais je manque de temps… Heureusement que mon copain s’en occupe aujourd’hui ! On utilise plutôt des plateformes collaboratives ou alors les adresses que nous propose le site internet de la course. Après, on retourne souvent au même endroit, donc on a nos petites adresses préférées !
Sportihome Mag: « Sportihome.com propose aux riders de toute la planète de partager de manière communautaire leurs spots. Ainsi que de réserver des logements chez des particuliers sportifs au plus près des spots. Penses-tu que cela puisse agrandir notre communauté et susciter le goût du voyage ? Quels avantages vois-tu pour ce type de plateforme ? »
Oui c’est sûr qu’une plateforme comme ça, pour créer une communauté, c’est vraiment parfait ! Les avantages que je vois surtout. C’’est de faire découvrir à des personnes qui partagent la même passion, des parcours non balisés que seuls des locaux pourraient connaitre. Cela créé une réelle expérience de partage au niveau de la pratique.
Sportihome Mag: « Serais-tu prête à héberger des pratiquants partageant la même passion que toi ? Et t’entraîner avec eux / elles ? »
A l’heure d’aujourd’hui, avec tous mes entrainements, ça ne pourrait pas être possible… Surtout que j’habite en appartement pour être proche de l’école de kiné… Je pense que les gens qui souhaitent faire un weekend VTT, sont plutôt à la recherche d’une maison en pleine nature. Mais quand mes études seront terminées et que je pourrai me consacrer à 100% au vélo, pourquoi pas !
Sportihome Mag: « D’ailleurs, quels sites de pratique conseillerais-tu autour de chez toi ? »
Vers chez mes parents à Clermont-l’Hérault, il y a le classique Lac du Salagou.
Après, je conseillerais Cabrières où il y a une rando chaque année.
Et à 30 min de Clermont l’Hérault, dans l’arrière pays il y a aussi Lamalou-les-Bains où il y a vraiment de quoi faire, avec un relief plus montagneux.
Merci Myriam Nicole et à très bientôt sur Sportihome.com !
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